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Netanyahu refuse l’entrée en Palestine occupée à Macron en raison de son projet de reconnaissance de l'État palestinien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) vs le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté la demande du président français Emmanuel Macron de se rendre dans les territoires palestiniens occupés ; il voudrait d’abord que le président français abandonne son projet de reconnaissance de l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.

Selon la chaîne publique israélienne KAN, Netanyahu a transmis un message clair à Macron : « Retirez votre décision de reconnaître un État palestinien – alors vous pourrez venir. »

Un responsable israélien aurait déclaré : « Nous ne lui permettrons pas de jouer sur les deux tableaux. »

L’ancien député français Meyer Habib a déclaré à la télévision israélienne que Macron avait envoyé à Netanyahu un message exprimant son souhait de se rendre en Palestine, mais Netanyahu a fait savoir que le dirigeant français ne serait le bienvenu que s’il retirait son projet de reconnaissance de la Palestine.

Macron est cependant resté ferme et a refusé de se soumettre à cette demande de Tel-Aviv.

Fin juillet, Macron a annoncé que la France reconnaîtrait l’État de Palestine lors de la réunion des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations unies.

La France et l’Arabie saoudite coorganiseront la réunion sur la reconnaissance palestinienne lors de l’Assemblée générale des Nations unies le 22 septembre prochain.

L’Australie, le Canada, la France et la Grande-Bretagne ont annoncé leur intention de reconnaître la Palestine plus tard ce mois-ci, rejoignant ainsi près de 150 pays qui l’ont déjà fait.

Israël et les États-Unis ont exprimé leur forte désapprobation à l’égard des nations qui choisissent de reconnaître la Palestine, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qualifiant la déclaration de la France de « décision imprudente qui ne fait qu’aider la propagande du Hamas ».

Rubio a ensuite déclaré que l’administration du président américain Donald Trump refuserait et annulerait les visas des responsables palestiniens avant l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a averti l’année dernière qu’une nouvelle colonie illégale serait construite en Cisjordanie occupée pour chaque nation qui reconnaîtrait la Palestine.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a exhorté les pays à prendre des mesures pour mettre fin à la guerre génocidaire d’Israël à Gaza, notamment en appliquant des sanctions et un embargo sur les armes contre le régime usurpateur de Tel-Aviv.

Au moins 64 231 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 161 583 autres personnes ont été blessées lors de l’attaque brutale israélienne sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, selon le ministère de la Santé de Gaza.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre sur le territoire côtier assiégé.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV